Tirages d’art
Tableaux photographiques en édition limitée pour votre décoration murale.
Commander un tirage d’art
Toutes les images présentes sur ce site peuvent être commandées en tirage d’art. Les impressions sont réalisées par des maîtres tireurs, avec des imprimantes spécialement conçues pour l’impression haut de gamme de photographies d’art. Afin de garantir un rendu parfait et une durée de conservation maximum (pouvant aller jusqu’à 200 ans suivant les conditions dans lesquelles est conservé le tirage), j’utilise le papier d’art Fine Art Baryta 325 g/m² de la marque Hahnemühle.
Les tarifs pour un tirage d’art débutent à 150 € TTC (tirage seul en 35 x 40 cm). Ceux-ci varient en fonction de la taille et de la solution d’encadrement choisie.
Si vous souhaitez obtenir un devis, envoyez-moi un message via le formulaire ci-contre. Vous pouvez utiliser la description de l’image (visible lorsque vous cliquez dessus pour la faire apparaître en plein écran) pour me préciser la photo que vous souhaitez commander.
Extrait de tarifs
Tirage à encre pigmentaire sur papier d’art Hahnemühle Fine Art Baryta 325g/m², contrecollé sur Dibond® 3mm. Livré avec système d’accrochage. Frais de port non compris.
Taille | Tarif (T.T.C.) |
45 x 30 cm | 170 € |
60 x 40 cm | 250 € |
75 x 50 cm | 380€ |
90 x 60 cm | 515 € |
Qu’est-ce qu’un tirage d’art?
Pour faire simple, on peut définir un tirage d’art comme étant une impression haut de gamme d’une photographie représentant une vision du monde propre à son auteur. En France, le tirage d’art a une valeur légale et fiscale, à condition que celui-ci soit numéroté (dans la limite de 30 exemplaires, tous formats et supports confondus), signé par l’auteur et accompagné d’un certificat d’authenticité.
Bien plus qu’une simple affiche ou poster imprimé en quantité industrielle, le tirage d’art est une œuvre artistique, un objet d’exception destiné à être transmis et éventuellement à prendre de la valeur.
Pour développer le sujet, je détaille ci-après les éléments qui définissent et caractérisent un tirage d’art.
Une vision artistique
La photo d’art (que les Anglo-Saxons nomment « fine art ») est une vision du monde propre à son auteur. C’est la différence fondamentale avec la photo documentaire, qui est censée représenter le monde de manière juste et fidèle. Pour une photo d’art, l’auteur choisit de représenter une idée, un concept ou un lieu selon sa propre sensibilité et sa propre vision du monde. Il réalisera la représentation de cette vision en adoptant un processus créatif qui lui permettra d’obtenir une œuvre et un rendu uniques (tout comme un peintre choisira entre la peinture à l’huile, l’aquarelle, etc., selon le rendu qu’il souhaite obtenir).
Pour illustrer cette définition, nous pouvons citer par exemple Ansel Adams, qui photographiait les paysages américains en noir et blanc avec des chambres photographiques grand format. Pour représenter au mieux le monde tel qu’il le voyait et le concevait, Ansel Adams, avec son confrère Fred Archer, a mis au point un processus de développement des images argentiques lui permettant d’obtenir des tirages noir et blanc avec une totale maîtrise des nuances et des niveaux de contraste. Dans un tout autre style, nous pouvons parler de Gregory Crewdson, qui nous montre des scènes surréalistes avec beaucoup de détails et dont la réalisation nécessite une équipe et des moyens dignes d’une production cinématographique (construction de décors, profusion d’éclairages artificiels, etc.). Et pour citer un dernier exemple, nous pouvons prendre le travail du photographe Le Turk, qui nous propose des fresques photographiques avec des décors et des personnages nous rappelant les productions les plus folles de Marc Caro ou Jean-Pierre Jeunet.
En ce qui concerne mon travail, ma démarche artistique porte plutôt sur la photographie de paysage, sublimé par les douces lumières du matin ou du soir. Pour apporter une touche onirique à mes créations, j’utilise souvent la technique de la pose longue, qui donne cet effet vaporeux lorsque de l’eau en mouvement ou des nuages entrent dans mes compositions.
La création d’un tirage d’art, de la prise de vue à l’accrochage
Un tirage d’art se différencie nettement d’une affiche ou d’un poster tiré en masse par le soin particulier qui est porté au choix du papier, à l’impression et à l’encadrement. Tirer des photographies d’art de qualité est un métier complexe, technique, qui demande expérience et savoir-faire. C’est pour cette raison que j’ai choisi de travailler avec des maîtres tireurs pour réaliser mes tirages d’art. Ces artisans disposent d’une connaissance et d’un recul précieux qui me permettent de livrer des œuvres au rendu parfait qui ne se dégraderont pas.
Prise de vue
La réalisation d’un tirage d’art se pense dès la prise de vue. Afin d’obtenir des tirages d’art offrant une large palette de couleurs et une bonne résolution, il est important d’utiliser du matériel haut de gamme. Depuis plus de dix ans, je travaille avec des boîtiers et optiques Canon, dont la réputation n’est plus à faire. Le plus souvent, j’utilise un trépied (Manfrotto 190CXPRO3 en carbone) pour garantir une stabilité maximum de l’appareil lors de mes prises de vue, et ainsi obtenir la plus grande netteté possible. Suivant les conditions lumineuses et l’effet recherché, j’utilise des filtres de la marque LEE Filters. Ces filtres dédiés à la création artistique me permettent non seulement de contrôler les forts écarts de lumière (lors d’un coucher ou lever de soleil, par exemple), mais aussi de réaliser des expositions de plusieurs minutes – même sous une forte lumière – et de créer les effets de pose longue que j’affectionne (pour photographier l’eau ou les nuages en mouvement, par exemple).
J’enregistre mes images dans des fichiers RAW : cela correspond au format de fichier brut de l’appareil et ne subit donc aucun traitement de données. Toute ces attentions me permettent d’obtenir un fichier (que l’on peut considérer comme un négatif numérique) avec le plus d’informations possibles, et de disposer d’une large quantité de données que je pourrai exploiter lors du traitement et du développement.
Traitement
Tout comme un enregistrement sonore brut destiné à produire un album pour un musicien, les images prises avec un appareil numérique au format RAW nécessitent un post-traitement. Celui-ci me permet d’ajuster la luminosité, le contraste et la colorimétrie de la photographie. C’est une étape cruciale du processus artistique, au cours duquel je donne le caractère final de l’image selon ma sensibilité et la démarche créative que j’ai choisie d’adopter pour chaque photographie (noir et blanc, couleurs vives ou aspect désaturé, etc.). C’est au cours du traitement que je gère le bruit numérique, que je définis l’équilibre des couleurs, la qualité des dégradés et la cohérence entre les différentes luminosités et contrastes.
Avant l’impression, le photographe et le maître tireur doivent contrôler le respect des couleurs sur toute la chaîne graphique : vérification de la cohérence entre les couleurs perçues sur l’écran et les tirages tests, validité des profils colorimétriques des imprimantes… La maîtrise de ces paramètres est un processus complexe qui nécessite beaucoup d’attention pour obtenir un tirage d’art avec une colorimétrie fidèle à ce que l’artiste a cherché à exprimer.
L’impression du tirage d’art
C’est cette étape qui va déterminer le rendu final du tirage d’art, mais aussi sa qualité de conservation dans le temps. Les maîtres tireurs avec lesquels je travaille utilisent des imprimantes professionnelles de marque Epson. Ces imprimantes, spécialement développées pour l’impression de tirages photo haut de gamme, comportent 11 cartouches d’encre pigmentaire (Epson Ultrachrome HD) qui permettent de reproduire une très large gamme de nuances de couleurs (on parle alors de Gamut, soit l’étendue des couleurs dont dispose un ensemble d’impression). Contrairement aux encres classiques, le colorant des encres pigmentaires n’est pas mélangé à de l’eau, mais encapsulé dans une bulle de résine, beaucoup plus résistante aux rayonnements ultraviolets. Ceci prolonge la longévité des tirages, qui peuvent être certifiés jusqu’à 200 ans s’ils sont tirés sur des papiers de qualité musée et conservés dans de bonnes conditions.
Vient ensuite le choix du papier, étape primordiale dans la réalisation d’un tirage d’art. Le papier doit non seulement permettre de reproduire au mieux les couleurs et nuances de la photo, mais il doit également assurer la conservation parfaite de l’œuvre sur plusieurs dizaines, voire centaines, d’années. Pour mes tirages, j’affectionne particulièrement le FineArt Baryta de la marque allemande pluriséculaire Hahnemühle. Ce papier fabriqué à 100 % à base de cellulose offre une généreuse densité de 325 g/m². L’adjonction de sulfate de baryum (charge minérale très utilisée pour les papiers destinés aux tirages argentiques) lui donne une blancheur éclatante qui ne ternit pas dans le temps. Et, enfin, sa surface subtilement texturée donne aux tirages une profondeur et un effet de volume dont je ne me lasse jamais.
Les Finitions et encadrements pour sublimer le tirage
C’est la dernière étape de la réalisation d’un tirage d’art, et peut-être la plus délicate. Le montage de l’œuvre doit se faire soigneusement, dans un cadre qui met en valeur la photo, et surtout avec des matériaux qui ne compromettent pas la durabilité de l’œuvre (sans acide). Tous mes tirages sont livrés contrecollé sur une plaque de Dibond® 3 mm, un matériau rigide et léger qui assure une planéité parfaite et permet un accrochage facile.
Il vous est bien sûr possible de commander un tirage seul, sans encadrement. Dans ce cas, il faudra vous assurer que votre encadreur utilise des cadres avec des supports et des passe-partout sans acide pour ne pas altérer prématurément l’œuvre. Si les encadrements proposés sur la boutique en ligne ne sont pas à votre goût, vous pouvez me contacter afin que nous voyions ensemble une solution d’encadrement qui vous convienne, et que je la réalise sur mesure.
Je propose deux types de cadres modernes et haut de gamme, en plus du contrecollage sur le Dibond® :
– Le cadre Nielsen en aluminium anodisé noir : un cadre sobre d’environ 10 mm d’épaisseur monté sans vitre pour pouvoir admirer l’œuvre sans reflet parasite. Les attaches sont fournies pour un accrochage simple et sécurisé.
– Caisse américaine : c’est la finition que je préfère. Le tirage est d’abord contrecollé sur une plaque de Dibond® 3 mm, puis est monté dans une caisse américaine en aluminium anodisé noir. Cette finition minimaliste et élégante donne un effet flottant à l’œuvre et constitue une solution d’encadrement moderne et très esthétique. Les systèmes d’accrochage sont fournis avec le tirage.
Édition limitée
Le tirage d’art dispose de statuts légaux et fiscaux décrits dans le Code Général des Impôts (art. 98A de l’Annexe 3 du C.G.I.) comme suit :
« II. Sont considérées comme œuvres d’art les réalisations ci-après :
Les photographies prises par l’artiste, tirées par lui ou sous son contrôle, signées et numérotées dans la limite de trente exemplaires, tous formats et supports confondus. »
Tous mes tirages sont donc en série limitée à 30 exemplaires (ou moins) et sont signés au dos. Un certificat signé par l’artiste est remis avec chaque tirage. Pour les entreprises, les tirages d’art exposés dans un lieu accessible gratuitement au public ou aux salariés peuvent faire l’objet d’une déduction fiscale.